16 Mars 2012
444 Pages
Novembre 2009
Éditions Belfond Noir
20,50€ / 34,95$
Présentation :
Imaginez...
Vous avez quatorze ans.
Vous faites le mur pour la première fois.
Le lendemain matin, la maison est vide.
Votre famille s'est volatilisée.
Découvertes troublantes, coups de fil anonymes, messages inquiétants : vingt-cinq ans plus tard, le passé resurgit...
Mon avis :
J'ai beaucoup apprécié cette lecture que j'ai découverte via la lecture commune du forum Club De Lecture.
Cynthia (oui, elle s'appelle comme moi, ce qui m'a un peu gênée au début de la lecture, mais je m'y suis fait^^) a 14 ans lorsqu'elle décide de dépasser le couvre-feu imposés par ses parents. Elle est avec un garçon un peu plus vieux qu'elle, un mauvais garçon et elle est soûle. Lorsqu'elle entre à la maison, elle se dispute violemment avec ses parents, dits des choses horribles puis va se coucher pour cuver ce qu'elle a bu. Le lendemain, il n'y a plus personne. Les lits sont faits, la cuisine est impeccable. Il n'y a pas de sang, pas de traces de lutte, ils se sont évanouis dans la nature. C'est le choc pour Cynthia, qui passera le reste de sa vie d'adulte à se demander ce qui a bien pu se passer cette nuit-là.
Ce qui m'a surprise dans ce livre, c'est qu'il est raconté à la première personne, mais pas par Cynthia. Il est raconté par son mari, ce qui donne un point de vue très intéressant. Et c'est sûrement moins lourd comme ça. Car Cynthia est une femme profondément bouleversée et constamment angoissée et je ne suis pas sûre que j'aurais supporté tout un roman avec ses états d'âmes à la première personne.
Malheureusement pour la fin, je me doutais d'au moins un élément et un des personnages me paraissait très très louche donc je n'ai pas vraiment été surprise. Mais c'est quand même un bon suspense. Le livre est entrecoupé de quelques courts chapitres narré à la troisième personne, mais on ne sait pas qui sont les protagonistes. J'ai adoré ça, car je devais sans cesse remettre en question ce que je croyais savoir. Je l'ai quand même trouvé un peu long. On n'a pas vraiment l'impression d'avancer, j’ai eu quelques fois l’impression que ça se répétais, sauf quand tout commence à débouler à la fin. Mais ce n'est pas si grave, car même pendant cette longueur le suspense est maintenu.
Petite anecdote : Quand j’ai vu la couverture, j’ai cru que Linwood était un nom de femme... Mais en ouvrant le livre, j’ai vu qu’il était dédicacé à sa femme^^ Ha les prénoms peu communs!